Lettre anonyme de Villebrune de Mathilde Duchosal

Mathilde est psychomotricienne. Amoureuse de matière humaine. Et passionnée d’histoires de vie… Elle publiait mi-septembre aux éditions Thot, son premier roman : Lettre anonyme de Villebrune. « J’ai mis du temps avant de m’autoriser à écrire. Je ne me sentais pas légitime dans cet exercice. » Laissée libre par sa grossesse d’abord, le confinement ensuite, l’auteure écrit, « sans même penser qu'[elle] en ferai[t] un roman », l’histoire de trois personnages – Martha, Gaspard et Sarah. « J’ai choisi la fin du XIXe pour tomber avant la révolution industrielle. Je ne voulais ni voiture ni téléphone. » Le charme du rétro. Quant au Québec, il est un pays dont Mathilde imagine et décrit un peuple accueillant et une nature omniprésente… Le lecteur suit les aventures des protagonistes, chacun avec leur tempérament, dans leur parcours de vie. Dans leurs retrouvailles, aussi. À commencer par Martha, sage, timide, bien rangée, dont le mystère d’une lettre anonyme la pousse à traverser l’océan à la découverte de ses origines. Ou Sarah, qui peine à devenir parent puisque n’ayant pas eu les clés elle-même quand elle était enfant. Éd. Thot, 17,50 €