On lui doit notamment depuis 1951 le monument du Val d’Enfer à Cerdon, cet ensemble monumental en hommage aux maquisards sur lequel a été inscrit le dernier vers de la Chanson du franc-tireur de Louis Aragon : « Où je meurs renaît la Patrie ». C’est Charles Machet qui est également l’auteur du monument aux morts des trois guerres, à Oyonnax. Mais il fut aussi un sculpteur de l’intime, passionné par les portraits, ce dont témoigne l’exposition organisée pour la seconde année consécutive par le musée du Bugey-Valromey. Une exposition qui révèle la richesse du travail de cet artiste né en 1902 à Izieu, qui avait commencé sa carrière dans une exploitation agricole, pendant trois ans, puis, après la guerre, dans l’atelier de confection de ses parents, à Belley. Deux des salles de la maison Renaissance de Lochieu présentent plusieurs de ses peintures et pastels. Pour les marcheurs, la découverte du site de l’ancienne chartreuse d’Arvière et son jardin ethnobotanique viendra conclure cette escapade dans un Valromey aujourd’hui encore préservé.
Musée du Bugey-Valromey, à Lochieu
Du mercredi au dimanche (jours fériés inclus), de 10 h à 18 h.
Nouveauté !
Des visites flash de 15 minutes sont proposées offrant un focus sur une œuvre ou un thème du musée.
