Posté le 29 mars 2021 par La Rédaction

Entre Covid-19 et épidémie de rhinopneumonie, Bourg sports équestres travaille sur l’organisation de sa manifestation.

L’édition 2021 du Jumping de Bourg aura lieu du 20 au 23 mai à Ainterexpo, sauf nouvelles restrictions en raison du contexte épidémique de la COVID 19 et prolongation de l’interdiction de tout rassemblement équestre en raison d’une sévère épidémie de rhinopneumonie qui affecte les chevaux. Ceux-ci sont actuellement interdits jusqu’au 11 avril sur tout le territoire européen. Mais il est permis de penser raisonnablement que cette interdiction, qui n’affecte pas le monde des courses, devrait être levée d’ici la date du Jumping. Il n’en est pas de même pour les restrictions sanitaires liées au coronavirus, dont nul ne peut prédire ce qu’elles seront à la date du 20 mai. Alain Landais, le président de Bourg sports équestres attend avec impatience l’arrivée du circuit des meilleurs cavaliers mondiaux tant pour le sport que pour l’activité économique de la filière équestre et celle du secteur de l’évènementiel. Le sport de haut niveau est très positif pour l’image de la ville et du département. Le cheval est de plus, comme le soulignent les responsables d’Ain tourisme, un vecteur fort de l’attractivité de notre territoire. Une chose est sûre, le seul week-end possible est celui de mai. Pas de report possible, puisque les dates sont figées dans le calendrier international. Des dates importantes pour les équipes nationales dans un cycle de préparation aux Jeux Olympiques du mois d’août et des Championnats d’Europe de début septembre. L’équipe de Bourg sports équestres doit donc se plier aux exigences de ce qui est actuellement autorisé en matière de manifestation sportive. « Depuis l’automne, seules les compétitions professionnelles sont autorisées, encadrées par des règles sanitaires strictes. Elles se déroulaient à huis clos, sans public. Ce n’est pas dans notre ADN, mais c’est néanmoins une éventualité que nous devons préparer » dit Alain Landais.

En tout état de cause la compétition n’accueillera pas les concurrents du circuit de l’Amateur Gold Tour. Une seule piste sera donc nécessaire. 450 chevaux concourront dans les épreuves d’un CSI 4 étoiles, dans celles d’un CSI 1 étoile, et des épreuves seront réservées aux jeunes chevaux internationaux de 6 et 7 ans. La dotation globale sera de 239 000 €. 220 cavaliers sont attendus, venus d’au moins 25 nations. En effet le Jumping de Bourg sera l’un des premiers et peut-être le premier à rouvrir le bal du sport sur la route des Jeux Olympiques. Malgré les difficultés l’équipe est motivée. Il s’agit de permettre aux professionnels du cheval d’exercer leur métier mais aussi de véhiculer les valeurs d’exemplarité et la part de rêve inhérentes au sport de très haut niveau. « Nous avons la chance de bénéficier du soutien de partenaires fidèles. Nous assurerons leur promotion par une communication visuelle renforcée » assure Jeanne Ducousset- Gonin, interlocutrice des sponsors et des exposants, tandis que Jean-François Mallen, responsable du Club des partenaires, espère un assouplissement de la réglementation qui permettrait d’entrouvrir les portes à un public même restreint. « Nul ne peut dire aujourd’hui quelle sera la situation épidémique et la réglementation qui en découlera. Les services de l’Etat nous diront ce qu’il est possible de faire » termine le président de Bourg Sports Equestres. Il est certain que Julien Gonin, Laurent Guillet et Mégane Moissonnier, les cavaliers internationaux installés aux portes de Bourg, observent tout cela avec intérêt et impatience.