Il est en vrai comme on le voit à l’écran, à la fois sensible et drôle. Pourvu d’une belle âme et d’un don sur le parquet. Pierre, parmi les recrues de Jean-Luc Habel, est aussi de celles de l’émission DALS, sur TF1.
La danse dans les veines
On danse, chez les Mauduy. La maman, la sœur, l’oncle et la tante, les cousins même. Pierre baigne dans l’univers artistique et y plonge à son tour à ses 7 ans. Bien sûr, il essuie quelques moqueries… La danse, c’est pour les filles ! Mais le soutien d’amis proches, du coach et des parents suffit à Pierre, qui n’a que faire du regard des autres. Un regard qui change en 2011, avec l’arrivée du programme. “À ce moment-là, notre sport est reconnu. Danser n’est plus quelque chose de ridicule…” Encore loin de vouloir en faire un métier, Pierre rêve de compétition. Il en fait d’ailleurs, et il en gagne. Beaucoup. Jusqu’à ce que la vingtaine et son lot de préoccupations l’en éloignent. Quatre années passent ainsi, mais la passion est intacte, et l’idée d’un retour à la compétition fait doucement son chemin. Fin 2020, Pierre s’installe à Bourg. C’est ici que le futur s’écrit désormais, main dans la main avec sa nouvelle partenaire Maïeleen, de 9 ans sa cadette. “Ils ont la même spontanéité, la même hypersensibilité… décrit le coach, faiseur de la rencontre. Leur connexion a été immédiate !” À tel point que le danseur – devenu entre-temps coach sportif – renoue vite et de belle manière avec le haut du tableau.
“Parisien le temps du tournage ? Je prends !”
Au printemps, Julien Chapero, directeur de casting pour l’émission, repérait Pierre sur Instagram… S’ensuivaient échanges et envoi de vidéos, “à la manière d’un entretien d’embauche. Mon palmarès, c’est mon CV”. Le feeling passe. La double casquette de danseur et coach plaît, bien sûr, et l’humour fait le reste. L’invitation pour les auditions tombe : Pierre sera de ceux qui se présenteront à Paris, devant l’exigeant Chris Marques. Dès fin août, la chaîne diffuse épisode par épisode la qualification des candidats. Pierre passe la première étape éliminatoire au côté d’une Maïeleen “exceptionnelle”. Le deuxième round, porté sur l’aptitude au coaching davantage que sur la technique des candidats, reconstitue les conditions de l’émission. Toutes caméras braquées sur le duo… Un “nouveau monde” dont il faudra s’accommoder en finale et, si tout va bien, jusque sur le parquet des prime times. “C’est l’objectif ultime pour tout danseur. Soit tu ouvres une école, soit tu fais Danse avec les stars !” Alors que la chaîne dresse le profil du parfait danseur – une vraie personnalité, de la créativité, de la technique bien sûr, beaucoup de pédagogie, de l’empathie et du charisme -, Pierre coche décidément toutes les cases. Le coach burgien de résumer, en attendant le verdict, au soir de la première… “Il y a toute sa place.” Rendez-vous donc le 9 septembre !
