Posté le 4 mai 2021 par La Rédaction

Nichée sous les arcades de la rue Notre-Dame, la boutique de Jean-Alexandre Vicente a davantage du salon que du simple magasin. Depuis son installation en 2014 pour faire suite à l’entreprise de ses parents, ce passionné de bijoux met chaque jour son savoir-faire au service de belles histoires.

« Un bijou, c’est avant tout de l’affect », telle est la vision de Jean-Alexandre. Une bribe du passé dans laquelle on a pu mettre du cœur un jour, dont on a pris soin toute notre vie et que l’on confie parfois aux générations suivantes le moment venu. Bien sûr, offrir une bague, c’est un beau cadeau. Mais elle l’est avant tout au travers de l’intention que l’on y a mise, et de l’attention que l’être cher y porte. « J’ai des clients que je connais depuis 30 ans confie Jean-Alexandre. C’est aussi ça le métier de joaillier. Cela va de la création d’un premier bijou pour une petite fille, jusqu’à sa bague de fiançailles, en passant parfois par la remise au goût du jour d’un collier qu’elle aurait hérité de sa grand-mère. »Un métier d’art qui devient bien vite un rôle, celui de magnifier le passé pour lui permettre de raconter aux prochaines générations de nouvelles histoires. « Je travaille beaucoup
à façon. Les gens m’amènent leur matière première, que ce soit des pierres ou du métal, et
je compose avec. Il m’est arrivé d’avoir une dizaine de petites bagues en main pour en faire une très belle. » Parfois abîmés, parfois devenus trop petits, les bijoux ont souvent de nouvelles histoires à raconter entre les mains d’un joaillier.

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Son parcours

Originaire de Lyon, Jean-Alexandre doit son savoir-faire à une expérience importante dans le monde du beau. Passé par une école de bijouterie lyonnaise et porteur d’un Brevet des Métiers d’Art, Jean-Alexandre a fini de faire ses armes à Cannes dans une grande joaillerie avant de rejoindre l’entreprise familiale en 2004. Travaillant à façon la plupart du temps et créant des pièces en production très limitée, il transmet aujourd’hui son savoir-faire au sein de son atelier. Preuve en est que l’ancien Bazar parisien recèle encore bien des trésors pour qui aurait le plaisir de pousser sa porte.

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